Studios Harcourt

 

Yves VINCENT

1ère interview (2007) / 2ème interview (2013) à propos de Hibernatus / 3ème interview à propos de ses mémoires (2014) / Une biographie du comédien

 

azeryty Les lecteurs du site "Autour de Louis de Funès" connaissent bien le comédien Yves Vincent, que nous avons déjà sollicité à plusieurs reprises pour évoquer sa carrière et en particulier les films qu'il a tournés avec Louis de Funès ("Hibernatus", la série du "Gendarme"). Il y a plusieurs années déjà, Yves Vincent a rédigé ses mémoires, écrits à l'attention à ses proches. L'an dernier, l'un de ses amis a souhaité la publication des souvenirs du comédien, qui aura 93 ans l'été prochain.

azeryty Dans son autobiographie « Voulez-vous en sourire avec moi ? » parue aux éditions Christian Navarro, Yves Vincent relate les pièces de Jean-Paul Sartre qu'il a jouées sous le regard de son auteur. Raymond Rouleau lui a proposé le rôle principal dans la pièce de Tennessee Williams "Un Tramway nommé Désir", avec pour partenaire Arletty. La pièce fut un succès ! L'acteur a tourné sous la direction des plus grands réalisateurs : Georges Lautner dans "La Maison Assassinée", Roger Vadim dans "Surprise Party", André Cayatte dans "Jean-Marc ou la Vie Conjugale", André Hunebelle dans "Méfiez-vous des blondes" et "Ma femme est formidable" ou encore Christian Jaque et Alain Resnais. Yves Vincent a eu des partenaires prestigieuses : Brigitte Bardot, Edwige Feuillère, Ingrid Bergman, pour ne citer qu'elles. Il a également été l'un des acteurs emblématiques de la série "Tribunal". Enfin, dans son ouvrage, il évoque ses souvenirs de Louis de Funès, qu'il a connu sur scène puis sur les plateaux de tournage.

azeryty Dans cette interview, nous revenons avec lui sur quelques épisodes marquants de sa carrière ou de sa vie, qu'il raconte sans amertume ni extravagance dans « Voulez-vous en sourire avec moi ? », dont nous vous recommandons chaleureusement la lecture. Un grand merci et un grand bravo à Yves Vincent, comédien sympathique, toujours amical et disponible à notre encontre. Pour commander les mémoires d'Yves Vincent : ICI

 

Interview de M. Yves Vincent du 3 janvier 2014

 

- M. Vincent, vous publiez vos souvenirs. On connaît votre intérêt pour la littérature et la lecture. C'était un projet que vous teniez de longue date ?

- A vrai dire, pour comprendre il faut remonter à l'époque où j'étais un jeune écolier. J'étais alors soumis aux directives de mes parents et, comme pour tout adolescent, il m'était impossible d'avoir un avis contraire à eux. Ma mère était professeur de français, d'histoire-géographie, et elle avait été empêchée par ses parents de devenir comédienne. Elle a décidé que je suivrais les cours au conservatoire d'Alger dès que j'en aurais l'âge, ce que j'ai fait mais pas du tout dans mon enthousiasme personnel, j'ai simplement suivi les directives de ma mère. J'ai toujours regretté qu'on ne me demande pas mon avis car je voulais devenir musicien ou écrivain. Je n'ai été ni l'un ni l'autre, j'ai suivi une carrière de comédien satisfaisante. Des décennies plus tard, j'ai raconté des anecdotes de carrière à mes proches – ma femme, mes enfants, mes amis – qui m'ont demandé de mettre ces histoires sur papier pour laisser une trace. C'est à ce moment là que j'ai entrepris la rédaction du présent ouvrage.

 

- Puisque vous évoquez le conservatoire, comment vous êtes vous retrouvé en Algérie ? Car vous êtes né dans les Aravis...

- Oui c'est exact, je suis né à Thônes, en Haute-Savoie. C'est un peu compliqué : mon père était plus âgé que ma mère de 36 ans et, lorsque j'ai eu l'âge de réfléchir, je lui ai demandé pourquoi elle avait épousé cet homme. Elle m'a répondu : « il y avait 1 million 200 000 jeunes gens qui venaient de mourir ». Ma mère finissait ses études et voulait une vie familiale mais il n'y avait pratiquement plus de jeunes hommes. Je pense toutefois que mes parents ont eu une vie heureuse, du moins en grande partie, jusqu'à ce que mon père devienne très âgé. Ma mère est tombée enceinte alors que mes parents n'étaient pas encore mariés. Pour éviter tout scandale, ils se sont installés loin de l'Algérie, à Thônes où nous sommes restés quelques mois. Mes parents se sont mariés en France après ma naissance et nous sommes retournés en Algérie.

 

- L'objectif de votre livre est de conserver une trace écrite tandis que votre mémoire vous fait défaut ?

- C'est à dire que, à mon âge, ma mémoire est encore très bonne. Il est vrai que j'ai rencontré des difficultés mémorielles concernant la chronologie et j'ai pu parfois cafouiller sur ces repères temporels. A l'inverse, je me rappelle précisément des histoires relatées, qui sont authentiques, parfois à la seconde près ou au mot près.

 

- Quel est votre palmarès au water-polo, ce sport que vous avez pratiqué avant guerre ?

- J'ai été champion d'Alger et d'Algérie, puis champion du monde universitaire en 1939. Les jeux ont eu lieu à Monte-Carlo, ils ont été interrompus par la déclaration de guerre. Alors que nous venions d'être champions du monde, nous fêtions notre victoire dans les rues, buvions dans tous les bars devant lesquels nous passions. Vers 3h du matin, alors que nous continuions la fête, nous passons devant un homme qui colle une affiche. On l'invite à boire un coup. Il nous répond : « arrêtez de faire les imbéciles, petits merdeux, regardez ce que je suis en train d'afficher ». C'était l'ordre de mobilisation générale qui nous a désaoulé immédiatement.

 

- Vous évoquez Louis de Funès, ce « petit homme insignifiant » rencontré dans « Winterset ». C'était le genre de personne timide, distante avec qui on a peu envie de discuter ?

- J'ai connu deux de Funès. J'ai vaguement connu celui de « Winterset » puisqu'il jouait du piano dans les coulisses et faisait de la figuratin. Je n'ai pas eu non plus de grandes discussions avec lui lorsque je l'ai fait engager auprès de Raymond Rouleau dans « Un Tramway nommé désir », où son personnage n'avait qu'une réplique. Et puis, trente plus tard, une fois devenu la grande vedette que tout le monde connaît, j'ai connu un autre de Funès, qui m'a appelé pour me proposer le rôle du colonel dans les Gendarmes. C'est à cette époque que nous nous sommes retrouvés, nous avons tourné trois films ensemble, dont « Hibernatus » de Molinaro. Sur le plateau, j'ai découvert un homme extrêmement nerveux, violent, éprouvant une sympathie très mitigée envers les autres. A mon égard, il a toujours eu une considération mais avec d'autres, ça pouvait vite tourner au vinaigre. Sur les deux Gendarmes, il était d'une humeur différente. Une chose m'a gêné sur les Gendarmes : tous les matins, j'arrivais aux studios avec mon texte appris la veille, et Louis arrivait avec le sien ! Il venait vers nous et nous distribuait des feuillets avec les nouveaux dialogues à connaître et à jouer. C'est toujours gênant pour un comédien qui s'est attardé consciencieusement sur le texte initial qui lui avait été donné et de s'apercevoir le matin qu'il fallait tout reprendre. Je dois reconnaître que de Funès connaissait très bien les ressorts du comique et ses trouvailles étaient merveilleuses. Le jour où il a eu cet accrochage avec Molinaro, où il lui a soutenu qu'il n'y connaissait rien, j'étais très gêné pour Molinaro, car la scène a eu lieu devant environ 80 personnes qui travaillaient sur le plateau, mais tout ce que disait de Funès à propos de la préparation de la scène était vrai !

 

Yves Vincent, Louis de Funès, Yves Arcanel et Maurice Regamey dans "Un Tramway nommé désir" (1949)

 

- Molinaro avait pourtant la réputation d'avoir un grand sens de la technique...

- Oui c'est vrai. L'incident s'est déroulé sur un plan où de Funès voit que j'ai la légion d'honneur et que lui ne l'a pas. Lorsque Molinaro a réglé ce plan un peu difficile, il était techniquement parfait : la caméra devait normalement partir sur lui pour venir sur moi. Mais, pour obtenir un effet comique, il fallait faire exactement l'inverse, la cadrage devait partir sur moi pour arriver à de Funès. C'est ce que de Funès avait compris. Finalement, on a fait ce plan en suivant son avis.

 

- Comment était Claude Gensac sur ce plateau lorsque l'ambiance était assez lourde ?

- Oh c'est difficile je ne sais plus, je me rappelle qu'elle était ravie d'être la femme de De Funès à l'écran, car elle n'avait pas été la première. C'est Madame De Funès qui a été à l'origine de l'engagement de Claude Gensac. Sans médire de Claude qui est une très bonne comédienne, ses rôles auprès de De Funès sont les plus principaux de sa carrière. Claude, je l'avais connue des années plus tôt lorsqu'elle doublait Arletty dans « Un Tramway nommé désir » au théâtre. Elle venait chaque soir au théâtre et, si Arletty était en état de jouer, elle rentrait chez elle.

 

- Selon vous, la chance est primordiale pour une carrière. Elle est encore plus importante que le talent ?

- Oh oui ! Il faut la mériter mais il faut aussi être prêt à la saisir lorsqu'elle se présente à vous. Si vous n'avez pas de chance, il n'y a rien à faire pour vous dans le métier. Mon début de carrière s'est déroulé merveilleusement bien car j'ai eu la chance d'avoir un impresario d'une médiocrité intellectuelle évidente mais pour qui la seule chose qui comptait était le cachet : il me proposait des rôles dans tous les films où il pouvait me placer, avec à chaque fois une petite augmentation. A cette époque, j'étais très jeune et je me laissait entraîner. Avec plus de maturité, j'aurais dû lui demander de se concentrer plus sur la qualité des films que sur les rendements pécuniaires. Mais en contrepartie, je n'ai pas cessé de travailler entre l'âge de 20 ans à 40 ans. Lorsque je me suis rendu compte de la situation, il m'avait fait déjà tourner une trentaine de films. Lorsque j'ai changé d'agent, c'était déjà trop tard, j'étais catalogué dans les films d'aventures plus ou moins primaires, dans lesquels mes personnages finissaient par conquérir le cœur de la jeune héroïne etc...

 

- Certes, vous avez tourné dans des films de qualités inégales, certains sont probablement médiocres, mais vous avez parallèlement mené une carrière intéressante sur les planches.

- Oui ma carrière au théâtre est beaucoup plus satisfaisante, j'ai joué de grands auteurs comme Tennessee Williams, Anderson, Raymond Rouleau. La première pièce que j'ai jouée n'a été jouée qu'une trentaine de fois mais, malgré ce départ plutôt catastrophique, j'ai joué en moyenne 160 fois chaque pièce dans laquelle j'ai été engagée.

 

- Certains comédiens ont eu moins de chance dans la vie, vous évoquez ainsi Jules Berry, qui était fauché...

- Oui c'est fou à quel point. Lui qui a été un homme adoré des spectateurs dans l'entre deux guerres. Comme il était juif, il a mis tous ses avoirs au nom de sa femme pendant la Guerre pour éviter d'être spolié par les Allemands. A la fin de la guerre, il est allé trouver sa femme avec laquelle il n'avait plus que des rapports amicaux, elle lui a répondu qu'il n'avait plus rien. Lui qui avait été très bien payé dans sa carrière d'avant guerre n'avait alors plus un sou. Quand j'ai joué avec lui, il m'empruntait ma savonnette. Il a fini complètement oublié, je l'ai vu dans sa dernière pièce au théâtre Edouard VII, il jouait avec Suzy Prim, c'était une loque, très amoindrie, qui ne connaissait plus son texte.

 

- Vous nommez également Jean Tissier dans votre livre, qui lui aussi a fini sans un sou.

- Il était un comédien de très bonne qualité, qui appartenait à ce groupe de seconds rôles remarquables auquel appartenaient aussi Barroux, Carette ou Paulette Dubost. Ces seconds rôles ont disparu les uns après les autres, personne n'en voulait plus car dans les films qui se faisaient alors, ceux qui auraient dû être tenus par des seconds rôles étaient devenus des premiers rôles. C'est ainsi qu'ont émergé des acteurs qui avaient des physiques de seconds rôles et qui sont devenus des premiers rôles. C'est arrivé par exemple à Richard Boringer, qui ne pouvait pas jouer les jeunes premiers et qui a percé plus tard. Pour en revenir à Jean Tissier, il était d'une nonchalance incroyable, il donnait l'impression de trainer sa misère, c'était son style. Comme beaucoup que j'ai connus, il buvait comme un trou, comme Julien Carette ou plus tard Bernard Blier.

 

- Vous avez tourné avec André Hunebelle, qui lui aussi a longtemps vécu en Algérie. Quel homme était-il ?

- Oui j'ai fait quelques films avec lui à ses débuts. Il n'avait qu'une seule préoccupation : c'était de tourner des films dont le titre commençait par la lettre M. C'est ainsi que j'ai tourné dans des films qui s'appelaient « Méfiez vous des blondes » et « Ma femme est formidable ». Hunebelle était tellement persuadé d'avoir de la chance et de rencontrer le succès avec chacun de ses films si ceux-ci commençaient par « M » qu'il était impossible d'avoir toute discussion avec lui à ce sujet. C'était assez idiot mais il ne croyait qu'à ça, c'était d'après lui sa chance  ! Une vraie chance pour lui, ça a été d'avoir des dialogues parfois signés Michel Audiard. Mais j'ai revu « Méfiez vous des blondes » il n'y a pas longtemps : certes il est marqué par son âge mais ce n'était pas un mauvais film. Pour « Ma femme est formidable », il m'avait appelé deux jours avant le tournage pour jouer un grand rôle. Je lui ai demandé pourquoi il m'appelait aussi tard, à 48 heures du tournage de la scène. Il m'a répondu qu'il avait d'abord engagé Fernand Gravey mais les distributeurs du film ne voulaient pas de lui. J'avais une profonde admiration pour Gravey et donc j'ai refusé de prendre sa place. Hunebelle s'est rabattu et m'a alors proposé un petit rôle, à titre amical, pour le dépanner. C'était le rôle d'un trompettiste que j'ai accepté.

 

- A la lecture de votre livre, on sent que le coup dur pour vous est le moment où votre nom s'est retrouvé en dessous du titre.

- Oui car cela avait une signification. Pas sur le plan de l'orgueil, mais je savais que je tombais dans le creux d'une vague dont j'aurais beaucoup de mal à sortir. Quand vous avez été une vedette avec des rôles importants, le jour où votre agent vous annonce que pour le prochain rôle vous gagnerez le cinquième de ce que vous perceviez auparavant, ça vous fiche un coup. Vous savez, à un moment, je me suis retrouvé à faire de la figuration. Mais maintenant que je peux regarder derrière moi avec un certain détachement, je suis assez fier de ma carrière.

 

- Malgré tout, on sent que manifestez peu de regrets, à l'exception de cette occasion manquée pour jouer à Hollywood...

- Oui, j'ai signé un contrat pour Hollywood et j'étais au départ très enthousiaste à l'idée d'y aller. Mais le contrat n'était effectif que six mois après la signature et la fille avec qui je vivais pleurait tous les soirs en me disant « tu vas me quitter ! Tu vas me quitter ! » Elle a fini par m'influencer et j'ai finalement rompu mon contrat, ce qui m'a d'ailleurs coûté par mal d'argent. Je me suis dit qu'après-tout je menais une bonne carrière en France... Et trois mois plus tard, la fille m'a laissé tomber comme une chaussette. Je me suis dit qu'elle m'avait charrié drôlement ! L'occasion de travailler à Hollywood ne s'est jamais représenté.

 

- Ce qui est bien, c'est que vous évoquez aussi vos flops. Vous n'êtes pas du genre à renier les navets dans lesquels vous avez tournés, tels le film « Capitaine ardant » ou ceux de Max Pecas...

- Pour « Capitaine Ardent », j'ai fait deux erreurs. La première c'est de l'avoir tourné. La seconde s'est déroulée au retour du tournage – qui a eu lieu au Maroc. Lorsque nous sommes rentrés à Paris, le producteur m'a invité à assister à la projection corporative du film. Je m'y suis rendu. Assis à ma gauche, le producteur rayonnait de plaisir au début de la projection et, lorsque le film s'est terminé, il m'a demandé ce que j'en pensais. J'ai eu le malheur de lui répondre : « je n'ai absolument rien compris ». Il a été stupéfait, j'ai senti alors que je venais de faire LA gaffe de ma carrière.

 

- Quels sont les rôles dont on vous parle le plus aujourd'hui ?

- Les spectateurs qui venaient me voir au théâtre dans les pièces de Jean-Paul Sartre sont morts et aujourd'hui, à chaque fois qu'on me parle de ma carrière, la seule chose dont se souvienne, ce sont les « Gendarmes » et « Hibernatus ». C'est amusant car dans les Gendarmes, j'avais à chaque fois deux jours de tournage, et peut-être deux semaines sur « Hibernatus » !

 

- Ce sont ces rôles qui ont permis à une nouvelle génération – à laquelle nous appartenons – de vous découvrir. Vous parle-t-on aussi du rôle du juge Garonne que vous teniez dans la série « Tribunal » ?

- De temps en temps mais beaucoup moins que les films de De Funès. « Tribunal » n'est pas resté dans les mémoires, c'est une série qui avait débuté en 1989. J'ai aimé jouer dans cette série car c'était d'une très bonne qualité, c'était très bien écrit. D'ailleurs plusieurs scénaristes de « Tribunal » sont devenus par la suite des auteurs dramatiques.

 

- Vous avez fait également du théâtre de Boulevard.

- A mon époque, le mot « boulevard » n'avait pas le même sens qu'aujourd'hui, on parlait de théâtre de boulevard avec les pièces de Sartre et de Tennessee Williams. Ce terme a évolué en prenant un sens péjoratif.

 

- Oui, à l'origine, le « boulevard » renvoyait au « boulevard du crime ».

- Exactement ! C'était donc jugé avec beaucoup de sérieux.

 

- Edouard Molinaro est récemment décédé et France 3 a rediffusé « Hibernatus », vous avez profité de l'occasion pour revoir le film ?

- Oui, je l'ai revu pour la première fois depuis très longtemps. J'ai trouvé que c'était bien fait, les ressorts comiques marchent bien. Comme vous le disiez tout à l'heure, Edouard Molinaro était un excellent technicien. J'ai revu Olivier de Funès à l'écran. C'est son père qui l'avait imposé sur le film, on sentait qu'il n'avait pas vraiment envie de devenir comédien, il était déjà passionné par l'aviation.

 

- Dans vos mémoires, vous dressez un bilan plutôt positif à propos de votre carrière...

- Oh oui complètement. Vous savez, il ne faut pas s'attarder aux aléas d'un métier aussi incertain que comédien. J'ai connu quelques creux, parfois de gros creux même, mais l'ensemble est favorable. D'ailleurs, après avoir fait ce bilan, je peux aujourd'hui vivre une vie apaisée, satisfaisante.

 

Pour commander les mémoires d'Yves Vincent : ICI

Ecouter Yves Vincent interviewé sur France Bleu Auxerre : ICI

 

1ère interview (2007) / 2ème interview (2013) à propos de Hibernatus / 3ème interview à propos de ses mémoires (2014)

Haut de Page / Retour au sommaire des Interviews / Retour au Sommaire principal