Albert Kantof

 

azerty Ouvrier maroquinier à la sortie du maquis en 1944, Albert Kantof rêve d'écrire pour le cinéma lorsque Georges Lautner lui demande de concevoir quelques scènes pour son film En Plein cirage. Ce premier travail d'écriture verra une fructueuse collaboration avec le réalisateur sur plusieurs films, notamment Les Tontons flingueurs, Des Pissenlits par la racine, Les Barbouzes, Les Bons vivants, Le Monocle rit jaune ou encore Ne nous fâchons pas. Parallèlement à son rôle de scénariste, Albert Kantof remplit la mission de second assistant du réalisateur Lautner. Reconnaissant être peu doué pour l'assistanat, il préfère se consacrer exclusivement à l'écriture de scénarii ou de romans parfois adaptés à la télévision. Avec Denys de La Patellière, il a notamment signé Le Paria. Un grand merci à cet homme charmant de nous avoir livré ses souvenirs concernant Des Pissenlits par la racine et Les Bons vivants.

 

 

Interview de M. Albert Kantof du 28 février 2017 par Franck et Jérôme

 

 

Affiche italienne du film Des Pissenlits par la racine, 1964 (collection Franck et Jérôme)

 

 

DES PISSENLITS PAR LA RACINE

- Des Pissenlits par la racine est un film de Georges Lautner réalisé en 1963. Savez-vous qui a eu l'idée d'adapter le livre Y avait un macchabée de Clarence Weff ?

- Non je l'ignore, mais c'est probablement le producteur du film Yvon Guézel de la société Transinter Films qui a découvert ce roman policier et acheté les droits. Georges Lautner m'a chargé de travailler à l'adaptation avec l'auteur du livre qui habitait Marseille. Weff est donc venu à Paris pour entamer cette collaboration de réécriture mais, vraisemblablement en raison de problèmes financiers avec la production, il s'est retiré du projet sans prévenir, retournant dans la cité phocéenne. Un matin, je l'ai attendu mais il n'est jamais venu. Weff est réapparu quelques jours plus tard – probablement après avoir réclamé quelques subsides – avant de nous quitter définitivement. Je crois que ses rapports avec la production ont été difficiles et l'affaire s'est mal terminée pour lui. L'adaptation ne devait peut-être pas lui convenir... Je suis alors allé chez Georges Lautner, dans sa maison de campagne à Grasse, où nous avons travaillé pendant trois semaines. L'adaptation est restée dans le ton du roman. Nous avions même écrit les premiers dialogues avant que Michel Audiard n'y ajoute sa patte.

 

- Qu'aimez vous dans cette adaptation ?

- J'aime son côté surréaliste, son grain de folie, son charme et cette jeunesse qui éclatent à travers ce film plaisant. Dans le livre, nous avions trouvé de bonnes choses mais son auteur ne l'avait pas écrit avec une vision cinématographique et n'était pas capable de reporter son histoire sur le plan d'un film.

 

- Savez-vous pourquoi Michel Audiard a refusé de signer les dialogues ?

- Je n'en ai aucune idée mais il arrivait qu'il participe à l'écriture d'un dialogue sans les signer. Le cas des Pissenlits ne fut pas exceptionnel.

 

- Il s'agissait d'une petite production franco-italienne, au budget encore plus modeste que sur Les Tontons flingueurs tourné un peu plus tôt...

- Exactement, j'avais collaboré avec Georges à l'écriture des Tontons, en donnant notamment l'idée de la scène de la cuisine. Puis Lautner m'a proposé de devenir son second assistant pour le tournage des Tontons flingueurs. J'ai fait la connaissance d'Audiard à cette occasion, nous avons sympathisé et travaillé ensemble par la suite sur La Chasse à l'homme de Molinaro puis les Pissenlits de Lautner qui est arrivé assez vite après les Tontons. C'était normal puisque, à cette époque, Georges avait pour principe de signer un contrat pour un projet suivant dès qu'il achevait un film. C'était une façon de garantir du travail et de sécuriser l'avenir de sa bande. Ce fut le cas pour Les Pissenlits par la racine qu'il signa peu de temps après Les Tontons flingueurs.

 

- Un assistant réalisateur a pour mission – entre autres – de trouver des lieux de tournage. La première scène au bistrot au début du film est tournée en décors naturels, à Pigalle, au croisement entre rue Pigalle et rue de Douai....

- Exactement, c'était un endroit que j'avais trouvé près de chez moi puisque je vivais Rue Frochot à cette époque. C'était pratique pour moi car je n'avais que deux rues à descendre pour me rendre sur le lieu de tournage (rires). Ce film a d'ailleurs été tourné intégralement en décors naturels puisque nous n'avions pas les moyens de payer un chef décorateur en studios. Ainsi, la surprise party que donne le personnage de Venantino Venantini a été tournée dans un appartement du seizième arrondissement parisien. Nous avons aussi filmé dans le Muséum National d'Histoire naturelle. De plus, nous avions trouvé une maison au nord de Paris – à Valmondois ou à l'Isle-Adam, je ne sais plus – pour tourner quelques plans. C'est là-bas que Louis de Funès a fait son étonnant numéro lorsqu'il est alité. En tant que second assistant, j'étais chargé d'accueillir les acteurs chaque matin. Ce jour-là, un épais brouillard était descendu jusqu'à hauteur d'homme. Je me trouvais dans la cour de la propriété lorsque j'ai vu la tête de Louis de Funès venir à moi. Tout le reste de son corps était englué dans le brouillard et seule sa tête surnageait. C'était absolument étrange et surréaliste, assez dans le ton du film ! Et quand Louis a réalisé sa prestation dans le lit, tout le monde est parti dans un immense éclat de rire lorsque Georges a réclamé « coupez ».

 

Couverture du livre de Clarence Weff, 1962 (collection Franck et Jérôme)

 

 

- Avez-vous rencontré Louis de Funès à cette occasion ?

- Absolument. A cette époque, il n'était pas du tout un acteur de premier plan. Funès était typiquement le genre de comédien qu'un metteur en scène ou un producteur engageait comme second rôle pour effectuer un numéro, le temps d'une scène, telle la séquence mémorable auprès des vedettes Gabin et Bourvil dans La Traversée de Paris. C'est plus tard, avec les films de Gérard Oury, que sa carrière a vraiment décollé.

 

- Il s'agit aussi de la première collaboration entre Mireille Darc et Georges Lautner...

- Oui, Mireille Darc avait pour agent Isabelle Kloucowski. Un jour, tandis que Les Tontons flingueurs était en cours de montage, son agent a organisé une projection de Pouic Pouic avec Louis de Funès et Mireille Darc, dont c'était l'un des premiers films. Georges et moi avons échangé un regard, comprenant tous les deux que c'était elle qui devait tenir le rôle de Rocky la Braise. Ce fut une évidence...

 

Vous rappelez-vous la scène parodiant la représentation théâtrale d'une pièce de Gogol ?

- Oui bien sûr, j'ai écrit cette scène qui ne figure pas dans le roman. De par mes origines russes, c'était tout mon univers qu'on retrouvait dans cette pièce que jouait Michel Serrault. Dans ce film, se croisent une surprise party, des vues des toits de Paris, une pièce de théâtre russe et un superbe concert de musique de chambre composé par Georges Delerue. Ce sont tous ces éléments qui apportent au film un caractère surréaliste qui me plaît. Georges Delerue ne venait pas sur le plateau, c'est Georges et moi qui lui apportions les minutages. Chez lui, il se mettait au piano et proposait les thèmes qu'il avait composés. D'ailleurs, la mélodie du générique est charmante.

 

- Pourriez-vous nous parler de Francis Blanche ?

- Je l'ai connu lorsqu'il tournait En Plein cirage de Georges Lautner, avec Martine Carol. Francis était un insensé coureur de jupons. Un matin, il est arrivé en soutane car il rêvait de baiser en soutane (rires). Dans les Pissenlits, il a fait son boulot mais n'était pas extravagant outre mesure. J'avais écrit pour lui la scène où il dispense une leçon dans le Muséum. Il y fut merveilleux, surtout lorsqu'il découvre avec enthousiasme le « dolichocéphale » de Raymond Meunier. Blanche n'était pas le genre de comédien qu'un réalisateur devait limiter à ses strictes volontés.

 

- Réalisiez-vous beaucoup de prises ?

- Non, car il fallait tourner dans des limites précises et raisonnables car nous disposions vraiment d'un petit budget. De mémoire, un seul plan fut difficile à mettre en boîte, lorsqu'un chien se saisit d'un os dans la maison de Francis Blanche. Plusieurs prises furent nécessaires avec cet animal. Nous avions un plan de travail assez mince, de quelques semaines, qui a été respecté. Georges tenait ses engagements qu'il offrait comme une garantie à la production. Celle-ci pouvait alors lui faire confiance pour un tournage suivant. Le tournage des Pissenlits par la racine s'est déroulé sans problème quelconque.

 

- Quelle image gardez-vous de Louis de Funès ?

- Nous faisions attention à lui, c'est certain, mais il avait été engagé comme un comédien de second plan. Les vedettes du film avaient pour noms Mireille Darc et Michel Serrault. Il se trouvait à l'aise au cours du tournage. Pourtant, il dégageait une certaine froideur et je ne l'ai jamais tutoyé. Nos rapports restaient cordiaux mais uniquement professionnels et je l'appelais « Monsieur de Funès ». Il jouait formidablement sa scène, se montrait extraordinairement professionnel, comme dans cette séquence où il est alité. Pour parvenir à réaliser son incroyable numéro, on a dû s'y prendre à deux ou trois reprises mais il a rapidement réussi sa prestation, sans me donner l'impression d'avoir besoin de s'échauffer. Louis ne restait pas sur le plateau lorsqu'il avait terminé ses plans. Il s'entendait bien avec tous les comédiens mais gardait avec eux des rapports impersonnels.

 

- Jeanne de Funès assistait-elle son époux au cours du tournage ?

- Non, pas à cette époque. Je l'ai connue des années plus tard, dans les années 1970, lorsqu'elle suivait de près la carrière de son mari. J'avais alors écrit un scénario et une première adaptation qui s'appelait Feu Adrien Muset, que la société Les Films La Boétie du producteur André Génovès avait proposé à Louis. Son personnage mariait sa fille puis découvrait que l'heureux élu était déclaré décédé à l'état civil. Georges Lautner devait réaliser le film tandis que Michel Audiard avait commencé à écrire les dialogues. Tout était organisé mais il nous manquait l'accord de Louis de Funès. Une réunion fut organisée avec, entre autres, le producteur, le réalisateur, Louis de Funès, Jeanne et moi. L'idée de la mort choquait vraisemblablement le comédien qui a finalement annoncé qu'il ne tournerait pas ce film. Je crois savoir que son épouse, assez rigide et dure, était opposée à ce scénario.

 

- Michel Audiard venait-il au tournage des Pissenlits par la racine ?

- Non, je ne l'ai jamais vu. J'ai souvenir de l'avoir croisé deux fois sur le tournage des Tontons flingueurs mais pas sur les Pissenlits qui était vraiment un « petit »film. De plus, Michel était très sollicité à cette époque pour écrire d'autres dialogues. Sur Les Pissenlits par la racine et Les Bons vivants, je le contactais par téléphone pour lui expliquer qu'un mot posait problème ou lui exposer une modification proposée par un comédien. J'ai vraiment connu Michel un an plus tard, pendant l'écriture des Barbouzes car je me suis rendu chez lui à Dourdan pour travailler. Je l'avais peu vu au moment où nous faisions Les Pissenlits par la racine et je l'ai peu côtoyé sur Les Bons vivants.

 

- Fut-ce un film techniquement difficile à tourner ?

- Non, autant Les Tontons flingueurs avait réclamé un découpage très précis, autant ce film fut simple à tourner.

 

- Avec 240 000 entrées à Paris et 1,5 millions de spectateurs en France, ce film a plutôt bien marché...

- Oui, les chiffres que vous indiquez sont convenables et je suppose que le film a été amorti. Ce film est resté dans les esprits, si bien qu'on m'en parle encore.

 

Francis Blanche. Photographie d'exploitation dédicacée par Albert Kantof (collection Franck et Jérôme)

 

 

LES BONS VIVANTS

- Vous retrouvez Lautner et de Funès sur un sketch des Bons vivants en 1965. Comment est né ce projet ?

- Des années auparavant, j'avais lu un petit texte russe racontant les péripéties d'un marine qui récupérait une prostituée. J'avais conservé cette idée en imaginant un bourgeois qui prendrait une péripatéticienne sous sa protection. Mais le véritable départ de ce projet fut une discussion avec Georges Lautner qui me demanda un pitch sur le thème de la famille. J'ai donc creusé cette idée de famille et j'ai proposé l'histoire du bourgeois accueillant une prostituée, puis plusieurs, dans son logis qui se transforme finalement en maison close. Mais ce scénario ne représentait qu'un sketch. Pour pouvoir réaliser un long-métrage, deux autres sketches ont été écrits par Albert Simonin. A mon sens, ces deux sketchs sont un peu minces et s'éloignent de l'idée originale sur la famille pour se concentrer sur celui de la maison close. Je connaissais Simonin puisque nous avions écrit ensemble Les Barbouzes un an plus tôt.

 

- Combien de temps fut nécessaire pour tourner ce film ?

- C'est difficile à dire, je dirais deux semaines. Ce fut assez court pour plusieurs raisons. D'une part, Georges savait travailler vite, afin d'éviter tout dépassement et ainsi respecter ses engagements avec les producteurs. D'autre part, tout était filmé dans des décors en studios, ce qui rendait le tournage plus confortable. Enfin, il s'agit d'un sketch qui doit durer 35 à 40 minutes et non pas 1h30 comme un film standard.

 

- Vous avez donc retrouvé la « bande à Lautner »...

- Oui bien sûr, avec Mireille Darc, Louis de Funès et Michel Audiard. Celui-ci a écrit la formidable scène où Mireille raconte ses drames familiaux - « papa buvait, maman buvait... » - et fait des références à Emile Zola et Victor Hugo. Le film était produit par deux hommes qui collaboraient souvent, Robert Dorfmann et surtout Yvon Guézel, qui avait déjà produit Des Pissenlits par la racine.

 


Mireille Darc et Louis de Funès. La bonne humeur est au rendez-vous (collection Franck et Jérôme).

 

- Vous aimez aussi ce film ?

- Oh oui ! Curieusement, sur tous les films que j'ai écrits avec Georges – parmi lesquels certains ont été d'énormes succès – je garde une véritable affection pour Des Pissenlits par la racine et Les Bons vivants. Ces deux films n'étaient pas de grosses machines mais de « petits » films dans lesquels se retrouve un monde un peu fou et poétique. Cette folie s'est retrouvée avec Ne nous fâchons pas, mais où l'ambiance de tournage était nettement moins bonne. Tout le monde était plus ou moins fâché, à commencer par Lino et Georges qui ne s'adressaient que par l'intermédiaire du premier assistant Claude Vital.

 

- Entre Des Pissenlits par la racine et Les Bons vivants, de Funès a tourné Le Gendarme de Saint-Tropez, Fantomas et Le Corniaud. Avait-il changé ?

- Non, j'ai retrouvé la même personne qui ne m'a pas donné l'impression d'être devenue une grande vedette. Le Corniaud n'était pas encore sorti lorsque nous avons tourné Les Bons vivants. De Funès était une personne assez distante, oserais-je dire « normale » et sans aucune prétention. Il travaillait consciencieusement et exécutait parfaitement ce qui convenait pour le film.

 

- De Funès, catholique pratiquant, aimait faire des films destinés aux enfants et redoutait les sujets autour du sexe de peur d’être vulgaire. Se trouvait-il à l’aise dans cette histoire de maison close ?

- Je ne crois pas qu'il ait été perturbé car le sujet n'était pas amené d'une manière dérangeante. Louis de Funès récupérait une jeune femme qui avait certains désirs auquel il ne pouvait répondre. Un copain – Jean Richard – s'en chargeait mais très vite s'ennuyait. Alors cette jeune femme lui faisait venir une amie pour son plus grand plaisir... qu'il faisait partager à des copains, et ainsi de suite. Seule la dernière scène, où une lanterne était gentiment placée à la porte de la demeure, évoquait une maison close. Et encore, la lumière n'était pas rouge ! Rien n'était choquant ni vulgaire dans ce film à la fois charmant et virevoltant.

 

Bernard Blier enlève la lanterne rouge de sa maison de passe. La loi Marthe Richard exige la fermeture des bordels... (collection F&J)

 

- Jean Richard et Louis de Funès s'entendaient-ils bien ?

- Oui, très bien. Jean était une personne agréable et très ouverte. Sur le plateau, il n'y avait aucun problème et l'ambiance était identique à celle des Pissenlits, c'est à dire excellente.

 

- Le plan de travail fut-il respecté ?

- Absolument, Georges Lautner suivait son découpage préétabli et tout était bien organisé.

 

- Le film est sorti en octobre 1965, réalisant 1,4 millions d'entrées dont 200 000 à Paris. Ce fut donc un résultat commercial assez proche des Pissenlits...

- Oui c'est ça. Je me rappelle avoir été un peu surpris en découvrant l'affiche des Bons vivants qui présentait trois portraits d'auteurs : Georges Lautner, Michel Audiard et Albert Simonin. Il manquait un quatrième portrait (rires). En réalité, je n'étais pas tellement déçu puisque je réalisais mon vieux rêve en noircissant du papier pour le cinéma. Je ne souhaitais pas passer à la mise en scène et être connu. Le rôle de « nègre » s'avérait confortable puisque j'étais tranquille pour écrire. Lors des grandes réunions avec les producteurs et les distributeurs, je n'étais pas en première ligne ni tenu responsable de quoi que ce soit, à la différence de Lautner ou Audiard.

 

- Pour terminer, est-il exact que personne (ou presque) ne croyait pas au potentiel des Tontons flingueurs ?

- C'est parfaitement exact, à commencer par la maison Gaumont qui produisait le film. Alain Poiré est bien venu sur le tournage mais il ne croyait pas à ce projet. Ce fut d'ailleurs un tournage difficile car la production rechignait parfois à nous fournir ce dont nous avions besoin. Si nous demandions un accessoire, on nous faisait comprendre qu'il ne fallait pas exagérer, que nous devions nous contenter de ce que nous avions. Mais nous étions assez peu en contact avec Poiré qui, lorsqu'un projet lui déplaisait, confiait l'affaire à son directeur de production Robert Sussfeld. Celui-ci m'a appelé pour plusieurs scénarios, parfois écrits dans l'urgence. Ainsi, Sussfeld préparait le tournage d'un film de Jacques Besnard qui s'appelait C'est pas parce qu'on a rien à dire qu'il faut fermer sa gueule lorsque son auteur Jean Halain est tombé en dépression. « Appelez Kantof » a dit Sussfeld. Et j'ai été chargé d'écrire le scénario en cinq jours ! A l'arrivée, le film n'est pas très... (il lève les yeux au ciel pour faire comprendre la faiblesse du film). Disons que c'était l'occasion de donner un coup de main !

 

Léon Haudepin (Louis de Funès) en charmante compagnie. Au deuxième plan figure Maria Rosa Rodriguez. La comédienne a aussi joué dans "Pouic Pouic" et "Le Grand restaurant" (collection Franck et Jérôme).

 

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