Jacques DYNAM

 

AAAAA Belle carrière que celle de Jacques Dynam, né en décembre 1923 à Montrouge dans les Hauts de Seine. De son vrai nom Jacques André François Joseph Barbé, cet homme au physique imposant (dont il jouera très souvent dans ses rôles) est un acteur que l'on pourrait qualifier de fidèle. Fidèle à ses copains acteurs, fidèle à ses réalisateurs fétiches, fidèle à son amour du métier pour lequel il vouera sa vie et qui lui permettra de traverser les décennies sans jamais sombrer dans la lassitude ou l'oubli. S'il fut, bien indirectement, le premier acteur à avoir collaboré pour notre site Internet - lors d'une entretien surprise réalisé par téléphone au début des années 2000 (au résultat probablement désastreux, remercions le encore pour la gentillesse et la patience dont il fit preuve) - nous souhaitions lui rendre ce petit hommage, bien mérité, près de 10 ans après sa disparition.

 

AAAA Comme nombre de ses collègues professionnels, c'est au cirque puis au théâtre que Jacques Dynam apprit les rudiments du métier. Embauché dans la compagnie de Jean Dasté, il interprète les grands classiques boulevardiers et dramaturgiques de la littérature française. Fort d'une formation s'étalant sur plus de trois ans, il va devenir un jeune premier précoce dont Marcel Achard remarque très vite le potentiel. Serge Regourd, dans son ouvrage "Acteurs de caractère - Les méconnus du cinéma français" explique : "A la suite de son passage chez Dasté, Jacques Dynam accomplit une importante carrière dans le théâtre privé, devenant un pilier du théâtre de boulevard et des comédies, à l'aune des pièces de Marcel Achard, dont il crée sous l'occupation, " Colinette ", et dont il enchaine six autres pièces de ce même auteur". Notons donc : "Auprès de ma blonde" (1946 et 1948), mise en scène de Pierre Fresnay au théâtre de la Michodière et des Célestins puis "Nous irons à Valparaiso" (1947 - théâtre de l'Athénée), et "Harvey" (1950 - Théâtre Antoine et des Célestins).

 

Théâtre, cinéma, télévision...

AAAA De 1943 à 1996, plus de 30 pièces sont à inscrire à son actif. En plus d'Achard, André Barsacq saura lui aussi lui confier des rôles d'importance dans les nombreuses pièces qu'il mettra en scène : "Les Quatre Vérités" de Marcel Aymé au théâtre de l'Atelier, puis plusieurs pièces de Félicien Marceau : "L'Œuf" au théâtre des Célestins, "L'Etouffe-Chrétien" au théâtre de la Renaissance ou encore "Le Babour" au théâtre de l'Atelier. Notons enfin les participations régulières aux pièces de Marcel Mithois.

AAAA Durant quarante ans, il se consacre aussi aux doublages de voix. Ainsi il prêtera la sienne à de nombreuses pointures du cinéma outre atlantique : Eli Wallach en 1960 dans "Les Sept Mercenaires", Buddy Hackett (1968 - Un amour de coccinelle ), Charles Durning (1979 - Terreur sur la ligne), John Belushi (1980 - The Blues Brothers), Alan North (1986 - Highlander), Michael Gough (1997 - Sleepy Hollow La Légende du cavalier sans tête), Martyn Sanderson (2001 - Le Seigneur des anneaux : La Communauté de l'anneau). Il sera de plus la doublure voix officielle des adaptations françaises des films de Jerry Lewis.

 

Dan Aykroyd et John Belushi (doublés par Patrick Préjean et Jacques Dynam) dans "The Blues Brothers"

 

AAAA Pour le film "The Blues Brothers", il travaille aux côtés de Patrick Préjean qui nous confiait lors d'une interview ses souvenirs aux côtés de l'acteur : "Ce fut un très bon moment. Je me souviens avoir doublé la chanson "Every needs somebody to love". Je chantais en français sur la bande-son originale et je reconnais que je me suis vraiment éclaté. Et puis je doublais l'un des personnages principaux avec Jacques Dynam, que je connaissais très bien depuis longtemps. Il venait du cirque Gruss lui aussi et nous nous étions rencontrés à cette occasion, lorsque j'étais gamin. Nous étions devenus très vite amis, Jacques était un formidable acteur." Pour faire suite à l'anecdote de Patrick Préjean, on pourra aussi rappeler que Jacques Dynam a épousé l'une des filles de la famille Gruss comme l'expliquait Mylène Demongeot dans son livre "Mémoires de cinéma" : " Sur le plateau [de Fantomas], Jacques Dynam, me racontait les difficultés d'amoureux qu'il a vécues avant d'obtenir la main de sa Ninine, sa femme adorée, qui était une jeune fille de la célèbre lignée des Gruss (le cirque). La famille ne voulait pas entendre parler de lui, jeune comédien fauché… pensez donc ! Mais l'amour, pour ces deux-là, a triomphé de tous les obstacles et il y en a eu de forts brutaux, me raconta-t-il… Il m'a même parlé, si je me souviens bien, d'une jambe cassée !"

AAAA De 1974 à 1983, pour la télévision, il doublera Victor French (Mr Edwards) dans la série "La Petite Maison dans la prairie" et Erwin Köster (le commissaire Löwitz) dans "Le Renard" entre 1977 et 1985 (avec encore Patrick Préjean dans la doublure voix d'un inspecteur). Il fera de plus une vingtaine d'épisodes dans la série "Zorro" pour laquelle il doublera le colonel Reyes et sera un collaborateur régulier des productions Disney, "Dumbo" et "Les Aristochats" notamment.

 

AAAA Au cours de sa carrière cinématographique, Jacques Dynam jouera des rôles les plus divers, allant du comique au drame, avec les plus grands de l'époque comme Pierre Fresnay, Maurice Chevalier, Fernandel ou encore Michel Simon...Ses débuts sont très discrets : de la figuration à partirr de la fin des années 1930. Il faut attendre 1945 et le film "Les démons de l'aube" d'André Berthomieu pour le voir dans son premier rôle consistant, celui de Gauthier aux côtés de Simone Signoret. Clin d'œil intéressant, si son rôle majeur restera celui de l'inspecteur Bertrand dans la série Fantomas d'André Hunebelle (avec qui il tourna 12 films !), il est amusant de constater que le premier "Fantomas" de Jean Sacha en 1947 voyait déjà le jeune Dynam crédité au générique.

AAAA Pour la seule année 1949, Dynam participe à onze films, de prestations inégales, mais qui permettent au public de mémoriser un nom et un visage qu'ils recroiseront pendant longtemps encore. Par exemples, il apparaît dans "Docteur Laennec" de Maurice Cloche sous le nom de Dynan, "Barry" (Richard Pottier), "Manon" (d'Henri-Georges Clouzot), mais aussi "Millionnaires d'un jour", marquant la première collaboration avec le cinéaste André Hunebelle (dans ce film apparait un certain de Funès).

AAAA Avec près de dix films en 1950, Jacques Dynam tourne à un rythme effréné et commence à se faire une place auprès des professionnels qui se passent le mot. André Lepage, Maurice Cloche, Claude Autant Lara, Gilles Grangier, Jean Girault, André Cayatte, Jean Becker, Costa Gavras et même la Nouvelle Vague (Claude Chabrol) feront tout à tour appel à ses services. Après avoir sympathisé Jean Halain, fils d'André Hunebelle et scénariste sur les films de son père, le metteur en scène lui confie des rôles dans douze de ses films : "Millionnaires d'un jour" (1949), "Ma femme est formidable" (1951), "Massacre en dentelles" (1952), "Mon mari est merveilleux" (1953), "Cadet Rousselle" (1954), "L'Impossible Monsieur Pipelet" (1955), "Les femmes sont marrantes" (1958), "Taxi, Roulotte et Corrida " (1958), "Fantômas" (1964), " Fantômas se déchaîne " (1965), " Fantômas contre Scotland Yard " (1966, " Les Quatre Charlots mousquetaires ", " À nous quatre, cardinal " (1973). Ayant compris tout le potentiel qu'il était capable d'amener à un film, Hunebelle et son fils le fontt progresser de façon intelligente en lui attribuant des rôles sans cesse croissants jusqu'à "Fantomas contre Scotland Yard" où son duo avec Louis de Funès vole la vedette de Jean Marais, presque contraint à la figuration (on comprend qu'il n'y en ait pas eu d'autres par la suite).

AAAA Sa filmographie exhaustive est impossible à établir mais il est hautement probable qu'il ait dépassé les 140 films, court métrages compris, ce qui en fait un second rôle particulièrement capé.

 

Avec Jean Gabin dans "Maigret vit rouge" et Yves Montand dans "Compartiment tueurs"

 

Premiers films avec Louis de Funès

AAAA Et que dire de ses apparitions aux côtés de Louis de Funès ? Il fut l'un de ses partenaires favoris, à tel point qu'il devint l'un des rares privilégiés à passer quelques jours au château de Clermont et à dîner quotidiennement à sa table lors de nombreux tournages. Pas moins de seize tournages à mettre à leurs C.V communs, bien qu'ils ne partagent pas de scène commune dans l'intégralité de ces films. Il rentre sans conteste dans le trio d'acteurs l'ayant le mieux connu et côtoyé avec Max Montavon et Grosso & Modo.

AAAA La première trace professionnelle officielle dont nous pouvons établir la certitude concernant un tournage en commun remonte à 1949 pour le film (déjà) d'André Hunebelle "Millionnaires d'un jour" où Dynam interprète le rôle de Michel. Pour la seule année 49, ils se recroisent par deux fois : S'il n'est pas crédité au générique, le jeune Dynam est bel et bien dans le film de Raymond Bernard "Le jugement de Dieu" dans le rôle d'un soldat tandis que De Funès joue le client du barbier. Puis Jacques Houssin leur confie chacun une petite apparition pour son film "Vient de paraître". Ainsi, les deux futurs grands amis vont s'entre apercevoir d'année en année pour de petites silhouettes furtives dans nombre de films des années 50. Jacques Dynam sera successivement le poinçonneur puis Galdou pour Henri Calef ("La passante" et "Le secret d'Hélène Marimont"), puis journaliste dans "Sans laisser d'adresse" de Le Channois, où il tourne une scène avec Pierre Mondy et Gérard Oury.

 

Jacques Dynam avec Danièle Delorme, Bernard Blier et Gérard Oury dans "Sans Laisser d'adresse" (J-P. Le Chanois, 1951).

 

AAAA André Hunebelle et Jean Halain n'oublient pas leur ami et le font tourner dès qu'ils en ont la possibilité. C'est donc tout naturellement qu'en 1951 il apparaît (brièvement encore) dans "Ma femme est formidable" puis successivement dans "L'impossible Monsieur Pipelet" et "Taxi, Roulotte et Corrida". Pour ce dernier film (grandement oublié aujourd'hui - la médiocrité en étant pour partie responsable) il sera Pedro le gangster dont la méchanceté à peu près égale à celle d'Averell Dalton fait surtout sourire. Dynam expliquait le statut de Louis à cette époque : " Tout le monde disait que Louis de Funès n'était pas connu à ses débuts, mais bien sûr que si ! Il était même vachement connu ! A chaque fois qu'il apparaissait on ne remarquait que lui ! Sur le plateau on se marrait tout le temps et les réalisateurs aussi ! Sur Fantômas, Hunebelle nous disait " Arrêtez, arrêtez… " parce qu'on se fendait la gueule, on ne faisait que des conneries…surtout Fufu ! On a fait tout un tas d'improvisations comme la scène du lit où l'on avait planqué les revolvers dedans ! [ndlr : dans "Fantômas contre Scotland-Yard"]

AAAA En 1954, deux petits rôles de soldats ; le planton de garde pour De Funès, un simple réserviste pour Dynam dans "Mam'zelle Nitouche" avec Fernandel en vedette absolue. Ce film marque une rupture dans leur collaboration puisqu'il faudra désormais attendre il dix ans pour les recroiser ensemble. L'initiative sera à porter au crédit de Marcel Bluwal qui - même s'il hésite à confier rôle principal de son film à Louis de Funès qu'il considère comme un acteur de second plan dans un temps de film bien déterminé (il avait peur qu'il s'essouffle sur la totalité, là aussi se trouve la raison de sa mort en milieu de film) - son entourage insiste (à commencer par le comédien Jean Claude Brialy) et obtiennent gain de cause. Dynam est un membre actif de l'équipe De Funès, participant au conseil d'administration et considéré comme le spécialiste incontournable de la météo à l'agence de voyage 421. Il tirerait ses prédictions de l'observation d'une grenouille qui rapidement deviendra le symbole du film.

 

Avec Louis de Funès dans "Une souris chez leshommes" (J. Poitrenaud, 1964)

 

AAAA En, 1964, Jack Poitrenaud va confier un rôle inédit à De Funès pour son prochain film. De façon inhabituelle, il jouera les malfrats aux côtés de Maurice Biraud sur des dialogues de Michel Audiard. L'initiative est louable malgré la difficulté pour un acteur habitué au comique visuel de manier aussi bien qu'il le souhaiterait la verve de l'auteur. Le film, de facture plus que correcte, offre une belle rencontre (évidemment trop courte) entre Funès et Dynam. Ce dernier joue un concierge d'immeuble guettant quotidiennement les arrivées du bandit, lequel lui fait croire qu'il travaille dans une branche professionnelle tout à fait différente (encore que…) afin de ne pas attirer les soupçons. Lors du tournage d' "Une souris chez les hommes", on notera aussi la présence de nombreux professionnels qui deviendront des habitués des tournages avec De Funès notamment Claude Carliez qui règle avec son équipe les cascades ainsi que Richard Balducci pour la relation-presse.

 

FantomasA

AAAA Mais leur véritable collaboration débute en 1964. André Hunebelle une fois encore fait appel à leurs services dans des rôles de premier ordre. L'adaptation du Fantomas littéraire de Souvestre et Allain adopte une veine comique combinant amour et action. Le casting est idéal : Pour les prouesses physiques, la carrure de Jean Marais est parfaite tandis que le charme et la féminité sont interprétés par une jeune blonde, alors "rivale" de Bardot, Mylène Demongeot. Hunebelle veut aussi un duo inédit pour former le tandem policier : De Funès interprête le commissaire Paul Juve, plus redouté que redoutable, assisté de son bras droit l'inspecteur Michel Bertrand, alias Jacques Dynam. Dominique Zardi l'explique d'ailleurs : "Là où le génie de M. Hunebelle a opéré, c'est qu'il a compris, pour que cela marche, qu'il ne fallait mettre l'accent ni sur Fantômas, ni sur Fandor mais sur le commissaire Juve. D'ailleurs Jean Marais s'en est un peu étonné et disait "Mais pourquoi il y a tant de plans de Louis ?"

AAAA A y regarder de plus près, leur duo est aussi irrésistible que celui formé avec Bourvil. Dynam est excellent en faire valoir malheureux de Juve. Jamais remercié, jamais félicité ni récompensé, il subit quotidiennement les foudres de son patron. Policier aussi approximatif que son supérieur, il compte toutefois une faculté d'analyse supérieure ainsi qu'un dévouement sans borne. Son rôle grandira au fil des trois épisodes. Déjà l'année suivante, le second volet "Fantômas se déchaine" laisse une marche de manœuvre bien plus grande aux deux acteurs faisant dire à Mylène Demongeot : "Sur le plateau, j'ai plaisir à retrouver mon cher Jacques Dynam, dont le rôle s'est étoffé. C'est normal, c'est un excellent acteur que de Funès apprécie comme partenaire […]. Nous devons tous admettre que Louis de Funès est devenu l'âme de ces trois films. Entre le premier "Fantômas" et "Fantômas se déchaine" [sic], le film "La grande vadrouille" est sorti avec un succès extraordinaire, et enfin, grâce à l'excellent et inoubliable tandem Bourvil - de Funès, Louis est devenu une immense star. Franchement ce n'est que justice. Si l'on aime encore ces films au bout de quarante ans, c'est bien à sa puissance que nous le devons. Reconnaissons-le honnêtement ! Mon rôle aussi se rétrécit, mais je n'y pense pas une seconde. "

AAAA Comme la loi des séries respecte le plus souvent la même courbe, les épisodes concernant le gentleman maitre du monde s'amenuisent et s'épuisent jusqu'à devenir une simple composition du commissaire Juve dans le dernier opus. Jean Marais y est quasiment inexistant et les faire valoir sont réduits à leur plus simple intérêt.

 

 

AAAA Pour "Le grand restaurant", outre quelques acteurs imposés par la production comme Robert Dalban ou Venantino Venantini - que de Funès connait bien - le comédien appelle de nombreux amis acteurs : Jean Droze, Grosso et Modo, Paul Préboist, Noel Roquevert, Bernard Blier, Roger Lumont, Jean Ozenne, France Rumilly, André Badin…et bien évidemment Jacques Dynam. Serveur légèrement distrait, Dynam dispose de quelques minutes de présence à l'écran qui témoignent bien de leur complicité évidente. Complicité qu'ils entretiennent tant qu'à cette époque de sa vie, Dynam ne tourne partiquement plus qu'avec De Funès. En 1967, "Les Grandes Vacances" de Jean Girault sort sur les écrans. Merveilleusement accueilli par la critique, aussi bien pour le scénario, la musique que le jeu d'acteurs, Dynam - dans la peau de M. Crozac, le livreur de charbon dépassé par les événements - s'octroie une belle part du gâteau. Le tandem est l'un des meilleurs jamais formés par les deux hommes et reste aujourd'hui encore un morceau d'anthologie du cinéma français.

AAAA Mais aussi bizarre que cela puisse paraître, après tant de travail commun fructueux, les deux hommes ne se croiseront plus jamais sur un plateau. Sans raison particulière, puisqu'ils restent manifestement amis, ils mettront cela sur le compte de carrières divergentes. Au téléphone il nous avait confié être un grand "pote" de De Funès qu'il appelait d'ailleurs Fufu. Selon lui, ce dernier n'était jamais le dernier pour ce qu'il appelait familièrement "la déconne sur les plateaux". Avec lui tout se passait toujours bien. Et de nous confier avec pudeur lors d'un échange téléphonique : "Aujourd'hui lorsque je regarde les films, je ne me trouve pas très bon, il ne faut pas être vaniteux".

AAAA Modestie et simplicité de l'homme…deux qualités rares dans ce milieu et encore plus lorsque l'on voit la qualité de ses interprétations. Professionnellement, Jacques Dynam n'arrête jamais et connait une activité très soutenue. A raison de trois ou quatre films par an (sans compter la post synchronisation, le doublage de voix et la télévision et le théâtre), l'acteur vit confortablement et reste un second rôle toujours apprécié de la nouvelle génération d'acteurs. Il fait partie des rares acteurs à n'avoir jamais connu de creux de vagues comme tant d'autres ont pu la subir. Ses dernières apparitions, dans les années 2000 le voit affaibli et amaigri mais sans perdre ses talents d'interprète. Vincent de Brus sera le dernier à lui confier un petit rôle pour son film "L'antidote" où le tandem Clavier - Villeret vient en aide au propriétaire d'une usine de jouets (Dynam) contraint au rachat par un grand groupe.

AAAA Il nous reste un regret, celui de ne pas avoir pu recueillir officiellement les confidences de cet homme généreux que nous apprécions grandement, toujours amical et bienveillant envers les deux adolescants que nous étions lorsque nous l'avions contacté. Pouvoir parler plus en profondeur de sa carrière, de ses souvenirs professionnels et évoquer certaines anecdotes inédites aurait été formidable. Mais Jacques Dynam est parti en novembre 2004 à l'âge de 80 ans…sans aucun doute son plus mauvais rôle.

 

 

Credits :

- DVD Fantômas (Gaumont DVD)
- Bonus " Documentaire inédit sur la production du film "
- Mylène DEMONGEOT : "Mémoires du cinéma" - Chapitre "Fantômas contre Scotland Yard"
- Serge REGOURD : "Acteurs de caractère - Les méconnus du cinéma français", chapitre consacré à Jacques Dynam

 

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