Exposition au Centre culturel du Crous de Paris

Plus de 300 objets exposés jusqu'au 27 mars 2014

 

L'exposition organisée par le CROUS de Paris a ouvert ses portes depuis quelques jours et a bénéficié d'une très bonne promotion, à la radio comme à la télévision (notamment sur France Télévisions - dans C'est au programme et chez Laurent Ruquier). Pour en savoir plus sur cette exposition, nous avons contacté Marie Radel, que nous connaissons de longue date, et dont la collection est présentée au public. Voici ses impressions à la veille de l'ouverture de l'exposition.

 

Interview de Marie Radel du 15 février 2014 par Franck et Jérôme

 

- Marie, de nombreuses pièces de ta collection sont présentées dans cette exposition intitulée « Louis de Funès : 100 ans ». Peux-tu nous évoquer la genèse de ce projet ?

- Le directeur du service culturel du Crous de Paris, Mathieu Beurois, que je connais depuis plus d'un an, m'a contacté en décembre dernier pour me faire part d'un projet autour de Louis de Funès destiné avant tout aux étudiants. L'un des objectifs était donc de faire découvrir cet acteur aux nouvelles générations. Comme il savait que je possédais une collection, il m'a proposé de réaliser une exposition.

 

- Pas de difficultés particulières pour monter ce projet ?

- Non, en réalité nous espérions présenter cette exposition en juin 2014, mais le travail autour de ce projet s'est tellement bien déroulé qu'il a été possible d'avancer la date d'ouverture au 25 février. L'expo fermera le 27 mars.

 

- Combien de pièces sont présentées ?

- J'ai amené à Mathieu toute ma collection, ce qui doit représenter 1200 à 1300 pièces, puis nous avons entrepris un gros travail de sélection avant de retenir 300 à 350 pièces.

 

 

- Nous devinons que l'exposition présente des pièces très diverses. Cependant, sur quoi avez-vous souhaité mettre l'accent ?

- L'exposition est destinée à un très large public, en particulier le plus jeune, qui connaît peu le comédien, c'est la raison pour laquelle beaucoup de pièces sont en rapport avec les très grands succès rencontrés par Louis de Funès. Concernant son début de carrière, je possède pas mal d'affiches de films où son nom n'apparaît même pas. A notre sens, cela n'aurait pas présenté un grand intérêt de les présenter au public et donc très peu ont été retenues. Nous avons choisi des pièces où de Funès apparaît clairement. Nous avons aussi décidé de ne pas suivre une trame chronologique, linéaire. Le choix s'est plutôt porté sur des regroupements par périodes : d'abord sa période de pianiste, puis les films moins connus dans lesquels il tient pourtant le rôle principal, tels « Comme un cheveu sur la soupe », « Ni vu, ni connu », « Carambolages ». Ensuite, une partie avec les gros succès comme les séries du « Gendarme » et de « Fantomas », les films de Gérard Oury et de Claude Zidi, jusqu'à « La Soupe aux Choux ». Une autre partie est consacrée à « De Funès à l'international » avec des documents étrangers. Un accent est mis sur le thème « Louis de Funès réalisateur », en particulier sur son implication dans « L'Avare ». Il y a également une partie consacrée à la voxographie qui présente de nombreux enregistrements sonores, et enfin une bibliothèque avec les biographies qui sont consacrées au comédien. L'exposition est également équipée d'une salle de projection qui permet de voir des extraits.

 

- Peux-tu nous parler de la salle qui accueille l'exposition ?

- Elle est chic, un dôme en verre lui apporte une luminosité, ce qui est important car nous attendons la venue d'un public assez jeune. Mais dans la salle se trouve aussi un renfoncement, très sombre, où nous avons pu installer des jeux de lumière, ce qui rend la chose assez ludique et joyeuse. Les vinyles exposés se trouvent dans une boîte de deux mètres de haut et de large, qui a été construite exprès pour l'occasion. Il s'y trouve un tourne-disques où les vinyles que le public veut entendre seront joués. Des jeux de lumière ont aussi été préparés dans cette partie de l'exposition. Enfin, un miroir installé dans la partie consacrée aux affiches étrangères apporte une profondeur à la pièce.

 

 

- Quelles pièces sont à ne pas manquer ?

- L'exposition présente des copies de scripts du « Gendarme de Saint-Tropez », des « Grandes vacances » et des « Aventures de Rabbi Jacob ». Pour le scénario des « Grandes vacances », c'est celui qui a appartenu au scénariste Jacques Vilfrid, et le public voit ses annotations personnelles. Lorsqu'on connaît les films et qu'on compare avec ces documents, c'est intéressant de mesurer la créativité de Louis de Funès et l'évolution entre ce qui était initialement écrit et ce que de Funès a réussi à porter à l'écran, car plusieurs gags n'apparaissent pas dans les scénarios originaux. L'exposition présente aussi de belles photos de presse de l'époque.

 

Bon à savoir :
- entrée gratuite, exposition située au 10-12 rue de l'Abbaye, Paris 6è (métro Saint-Germain des Prés)
- Vincent Chapeau dédicacera son livre « Sur la route de la Grande vadrouille » le vendredi 7 mars.

 

Derniers préparatifs avant l'ouverture au public

 

L'affiche de l'exposition en PDF : ICI

 

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