LUCA JALBERT

 

Attention talent en vue ! Dans quelle case placer Luca Jalbert ? Tout simplement infaisable tant sa palette est large. Comédien, scénariste, dessinateur, musicien, enseignant, écrivain...nous avons nous même eu du mal à tout recouper ! Luca Jalbert est un jeune canadien passionné de cinéma que nous avons découvert il y a déjà fort longtemps au travers de dessins pour le site de notre ami Christian Petit. Nous n’étions jamais entrés en relation et trouvions cette idée vraiment dommageable !

En effet, en plus d’être un homme très sympathique, ouvert et généreux, Luca est surtout un homme très professionnel, sérieux et méticuleux. Lorsqu’il évoque son travail et ses passions.Cela se ressent parfaitement dans notre échange et nous le remercions très chaleureusement pour avoir pris la peine de répondre à nos questions.

Ceci s’inscrit dans notre idée de mettre en avant de jeunes gens passionnés de l’univers de Louis de Funès. Il est intéressant de constater aussi via cette interview la place que l’acteur occupe encore aujourd’hui au Canada et quelles perceptions en ont les jeunes.

Pour avoir plus d’informations concernant ses productions et son travail de manière générale, nous vous invitons à vous rendre sur son site Internet : http://www.lucajalbert.com. Nous espérons que vous prendrez plaisir à lire cette interview inédite !

 

 

Interview de M. Luca Jalbert de juin 2016 par Franck et Jérôme

 

- Luca, nous avons déjà eu l’occasion de voir plusieurs de tes dessins consacrés à Louis de Funès, peut-on parler de passion concernant cet acteur ?

- Oui, j'ai découvert Louis de Funès ironiquement avec son dernier film « Le Gendarme et les gendarmettes », loué avec mon père au vidéoclub de mon quartier alors que j'avais 11-12 ans. Moi qui adorait la comédie, les dessins animés et en particulier Donald Duck et son oncle Picsou, j'ai aussitôt retrouver en De Funès ce genre de personnages de dessin animé, un comique de la gestuelle, parfois colérique, explosif mais attachant. J'étais déjà fan de Jim Carrey, roi de la gestuelle et de la mimique américaine comme Jerry Lewis, qui dans les années 90 était au sommet de la gloire. S 'est vite alors ajouté De Funès et ce côté européen, méditerranéen avec ses ambiances et décors des vieux pays qui me rejoignait encore plus, puisque ma mère est italienne et que je vis dans une maison multi-générationnelle aux mœurs typiquement italiennes en compagnie de mes grands-parents maternels. J'ai tout de suite adoré et il est devenu pour moi comme un autre grand-papa. D'ailleurs il ressemblait physiquement à mon grand-père maternel italien et côté tempérament, à mon grand-père paternel québécois. J'ai alors commencé à me monter une collection des films de Louis du mieux que je pouvais car il y avait encore peu de ses films disponibles sur le marché ici à l'époque.

 

- Est-il un personnage compliqué à dessiner ?

- Non, du tout. Tout est dans les sourcils, le nez la bouche et le cou.

 

- Tu viens du Canada, Louis de Funès est-il un acteur populaire dans ce pays ?

- Oui beaucoup à l'époque où il l'était aussi en France et en Europe donc des années 60 à 80. Il était bien connu de la génération de mes grands-parents et parents puis les nouvelles générations, dont la mienne, l'ont peu ou pas découvert.

 

- Ses films sont souvent diffusés ?

- Oui, durant la période estivale depuis quelques années. Ce sont surtout ses plus grands succès qui sont diffusés.

 

- Qu’est ce qui te séduit particulièrement chez lui ?

- La façon de rejoindre un large public par un comique universel. Amuser autant les enfants que les parents , c'est ce qui le fait et fera perdurer à travers le temps. Son jeu n'a pas d'âge, et la caricature de l'humain qu'il fait sera toujours d'actualité.

 

Tu travailles notamment dans le milieu du cinéma, De Funès fait-il partie de ces acteurs qui t’ont incité à choisir cette voie professionnelle ?

- Lui et d'autres ont allumé cette flamme de devoir perdurer ce qu'il a laissé comme héritage. Être un témoin, cette relève qui prend le flambeau et continue le travail pour ne pas qu'il soit oublié. On m'a déjà dit que ce que je rappelais Louis de Funès et toute une génération d'acteurs et de réalisateurs d'autrefois, ce cinéma grand public qui ne va pas dans la vulgarité et qui fait du bien, qui parfois apporte quelque chose de bon dans la vie de certains jeunes. J'ai déjà reçu de beaux messages et commentaires. Tant mieux si c'est le cas. C'est le meilleur des salaires que de savoir qu'on fait la différence dans la vie de son public.

 

- Un film en particulier t’a marqué ?

- La série des Gendarmes évidemment, les sixties et leur magie, leur joie de vivre, leur insouciance, leur légèreté et leur naïveté. Les films de Oury (« Le Corniaud » en particulier, surtout parce qu'il se déroule en Italie) où De Funès était à son meilleur, où il exploitait son jeu et ses possibilités au maximum, un feu roulant, ce qui l'entraînera malheureusement vers sa première attaque cardiaque. Mais j'aime aussi ces petits films avant qu'il ne devienne une grande star comme « Faites sauter la banque » ou « Pouic Pouic ». Mais ce que j'aime par-dessus tout, c'est de voir Louis de Funès avancer dans trois décennies totalement différentes (60-70-80), évoluer et vieillir avec ces époques de grands changements. Je dois avouer que j'ai dû regarder chaque film au moins une bonne quarantaine de fois. Pendant presque dix ans, tous les jeudis soirs, seul avec mon père, on se "tapait" un film. À la fin, on en venait à analyser chaque plan, les petits détails amusants cachés dans l'image, dans le décor, chez les figurants, etc. On en savait les répliques par cœur. Et les musiques. Que seraient les films de De Funès sans toutes ces musiques inoubliables de Lefèvre, Cosma, Delerue, etc.

 

- Ton court métrage « Les Indésirables » est un énorme clin d’œil non ?

- Parfaitement. À l'époque, étudiant au collégial en littérature, théâtre et technologies, j'ai appris les rudiments de la scénarisation, du tournage et du montage. Dès mes 10 ans, je tournais de façon amateur avec des amis, avec un petit caméscope et ma radio pour ma bande sonore. Je tournais les plans en ordre chronologique et faisais du même coup mon montage, et je plaçais ma musique live. C'était vraiment "old school", très manuel. Je n'avais pas d'ordinateur à l'époque, mon premier je l'ai eu à 20 ans. Alors ça me forçait à déployer mon imagination. Donc pour en revenir à mon court-métrage, j'étais alors dans une période vraiment orientée sur du De Funès. Drogué au De Funès pourrait-on même dire. Alors, j'ai décidé de faire un hommage, un film comme autrefois, rappelant justement un peu « Faites sauter la banque » avec un tas de références. Je suis quelqu'un de "vintage" (ma voiture des années 80 en témoigne) alors j'ai adoré recréer l'époque 50's-60's.

 

- On retrouve d’ailleurs dans ton jeu beaucoup d’expressions et de gestuelles de la même veine que lui, c’est une inspiration volontaire ?

- Évidemment ! Mon jeu d'acteur en général a toujours été très bande dessinée. On m'a souvent dit que je ressemblais à un personnage de cartoon. Très gestuel, très mimiques, instinctivement, raison de plus pour laquelle j'ai accroché à De Funès. Car une image vaut mille mots. Et je suis un gars de l'image.

 

- Ton personnage s’appelle Victor pour rendre hommage au Victor Pivert des « Aventures de Rabbi Jacob » ?

- Oui entre autres, mais aussi à son personnage de « Faites sauter la banque » encore une fois qui portait le prénom aussi de Victor. Je me suis vraiment inspiré de ce film pour créer ce court-métrage « Les Indésirables ».

 

- Tu parlais de l’adapter en long métrage, ce projet a-t-il vu le jour ?

- [il réfléchit] Hum, je ne me souviens pas avoir pensé en faire un long métrage. Mais l'année suivante j'ai réalisé mon premier long-métrage comme projet final d'études, intitulé « Un Bel Sogno » (Un beau Rêve), qui m'avait valu une belle note de 94%. En voyant la réaction du public dans la salle, c'est là que j'ai su que je ferais dans ma vie, un peu de cinéma, et ce même si je ne pouvais en vivre vraiment.

 

- As-tu déjà réfléchi à d’autre projets professionnels qui lui seraient consacrés ?

- J'ai déjà pensé faire une bande dessinée sur de Funès, mais surtout une nouvelle aventure de mes personnages Fonck et Ponck avec lui.

 

- Si tel devait être le cas, aurais-tu une idée en particulier ?

- Une aventure où mes personnages feraient la connaissance peut-être du gendarme ou d'un tout autre personnage incarné par Louis et qui se déroulerait à St-Tropez. Mais ça risque d'être compliqué pour ce qui est des autorisations. Mais je garde toujours ce projet en tête. Un jour qui sait ?

 

- Un format entier en bande dessinées serait envisageable ?

- Oui, exactement. Je crois que ce serait la meilleure façon de faire vivre de nouvelles aventures à Louis de Funès, enfin, le meilleur médium. On le caractérisait déjà d'un personnage de dessin animé. Ça ne serait que la suite logique des choses.

 

- Et pourquoi pas créer une série "Les nouvelles aventures du gendarme de Saint-Tropez" ?

- Il y aurait matière. Déjà des scénarios étaient envisagés pour la suite des aventures au cinéma. Alors de les mener à terme mais sous le 9e art serait une bonne idée je trouve. Et comme on commence à me connaître en France pour mes dessins BD de Louis de Funès (d'ailleurs certains se retrouvent sur des articles promotionnels en vente au Musée de Louis, à son Château de Clermont), je serais bien prêt à plancher sur le projet. Ça fonctionnerait sûrement !

 

- De Funès serait un formidable personnage de BD non ?

- Parfaitement ! Il était destiné à en devenir un de toute façon. Tous les éléments sont là, il nous a tout livré sur un plateau d'argent. Il suffit maintenant de se servir de tout ce matériel et de l'animer.

 

- Au cours de ta formation, que ce soit au théâtre ou au cinéma, as-tu déjà eu l’occasion de jouer des scènes de films ou des pièces de Louis de Funès ?

- J'ai déjà voulu monter la pièce « Oscar » de Claude Magnier. Mais par manque de temps et d'argent, le projet n'a jamais vu le jour. Mais j'ai encore le texte complet original que j'avais fait venir de France. Alors, qui sait, un jour peut-être. Or, j'ai joué une scène de cette pièce pour mon audition au Conservatoire d'Art dramatique de la ville de Québec. Mais je crois que c'était trop grand public, vaudevillesque pour eux qui préféraient des pièces plus tragiques, dramatiques et de répertoire. Pas grave, de toute façon je ne me voyais pas dans ce genre d'endroit où on fabrique des comédiens à la chaîne dans un style suggéré. J'ai donc repris ma robe de chambre, ma valise et je suis repartis chez moi Nom di diou! (rires).

 

- Comment juges-tu l’apport de Louis de Funès pour un film ?

- Tous ses films ont apporté énormément au cinéma français et mondial. Jamais la France n'a connu de meilleure époque pour les comédies grand public de qualité que durant cette période. Autrefois boudé par l'intelligensia et les Cahiers du cinéma, aujourd'hui il est encensé et auréolé pour son œuvre, qui disons-le, grâce à ses énormes entrées en salles à chaque sortie de film, pouvait financer les films dit plus de "répertoire". Encore aujourd'hui, quand je fais découvrir Louis de Funès à des amis, jeune public ne connaissance pas son œuvre, c'est toujours un succès. Ils sont réticents quand je dis au début que ce sont des films français, qui sont généralement peu attirants, ennuyants avec leurs discussions interminables autour d'une table, qui s'écoute parler, etc., ce sont évidemment des préjugés par manque d'ouverture que la plupart des gens ont du cinéma français. Mais quand ils découvrent De Funès ils découvrent un comique encore résolument moderne. Ça marche à tous les coups. Comme chaque fois qu'on regarde « Le dîner de cons » de Veber.

 

- Quelle est ta vision de son jeu d’acteur ?

- Un jeu universel, intemporel, de la même trempe que Keaton, Chaplin, Laurel et Hardy, etc. On en fait que très peu des comme lui par siècle.

 

- On lui a souvent reproché de se limiter à des films comiques, selon toi sa palette était bien plus large ?

- Évidemment ! Déjà dans « La Soupe aux choux » il le démontre parfaitement. Et plus il vieillissait, je dois avouer, plus j'aimais ces nuances qu'il apportait à son jeu. Je crois que s'il avait vécu plus longtemps, il aurait pu nous surprendre. Car les grands comiques sont de très grands acteurs dramatiques. Chaplin l'a démontré.

 

- Tu as aussi fait beaucoup de théâtre, les rôles de De Funès sur les planches te séduisent autant que ceux sur grand écran ?

- Oui et me surprennent encore plus, car il joue sans coupure, sans temps mort des rôles qui le poussent à l'extrême, ce qui va le fragiliser à vie par la suite. C'était une machine !

 

- Les films des années 50/60 occupent une grande place dans ton univers ?

- Oui évidemment. Et avec mes études en cinéma à l'Université, j'ai pu élargir mes horizons et découvrir des films fabuleux et des réalisateurs et acteurs de génie. Je dirais que les films des années 60 à 90 occupent une grande place dans ma cinémathèque personnelle. Dans mon ciné-sous-sol en fait où je fais souvent des soirées cinéma entre amis.

 

- Tu travailles beaucoup en noir et blanc, c’est une caractéristique esthétique que tu veux mettre en avant ?

- En fait, je crois que seul mon court-métrage Les Indésirables a été tourné en noir et blanc. J'ai évolué et suis passé au technicolor. Mais le noir et blanc a un cachet indéniable, juste pour les textures, les clairs obscurs. Presque des tableaux.

 

- Bandes dessinées, cinéma, musique, théâtre, conférences tu aimes t’essayer à de nouveaux défis ?

- J'ai plusieurs cordes à mon arc : je dessine, j'écris, je chante, je joue et réalise, j'anime, je fais des conférences, je suis illustrateur à contrat pour du particulier et entreprises, organismes etc. et puisque le domaine artistique est difficile, voire même sur-saturé, difficile de nos jours de sortir son épingle du jeu. Je mise sur mes divers talents pour soutirer le plus de projets, de contrats possibles. Je déteste la routine. Les projets m'animent et il faut en avoir toute sa vie, c'est ce qui garde en vie justement.

 

- Tu es un artiste très attaché aux références de bandes dessinées, cela se ressent aussi dans tes films, ta musique ou tes diverses compositions ?

- Parfaitement. Dans le rythme, la mise en scène, dans le découpage des scènes, les dialogues, les costumes, la musique, partout.

 

- Quelles sont tes sources d’inspiration pour la BD ?

- J'ai grandi avec les grands classiques de la bd franco-belge : Tintin, Spirou, Lucky Luke, Astérix, et surtout Donald Duck et Picsou côté américain.

 

- Peux-tu nous parler des Aventures de Fonck et Ponck ? Comment est né ce projet ?

- Dès que j'ai su tenir un crayon j'ai su que j'aimerais dessiner. À 6 ans j'ai lu ma première BD de Donald Duck et ensuite je suis tombé dans l'univers du 9e art, comme Obélix dans la potion magique. À 9 ans j'ai créé mes deux personnages et écris ma première bd de 48 pages. Après des tentatives négatives auprès de maisons d'éditions, à 14 ans j'ai fondé ma propre boite d'édition et de production et j'ai produit moi-même mes albums. Depuis ma série compte 5 albums entre 2002 et 2011, date du plus récent album. Dès le 4e tome j'ai eu l'accord de personnalités artistiques québécoises bien connues chez-moi qui ont acceptés de se laisser caricaturer pour incarner des personnages de mes aventures. Marc Labrèche, connu en France pour sa parodie de soap américain « Le cœur a ses raisons » est l'une de ces personnalités. Dès mes 15 ans, donc depuis maintenant 13 ans, je parcours le Québec pour rencontrer les jeunes dans les écoles en faisant des conférences sur mon parcours, mes projets mais aussi sur le monde de la BD en général, les rudiments et les premières esquisses. Et de leur apprendre qu'il faut être persévérant, travailler fort et grimper les échelons un à un pour réaliser ses projets et ses rêves. Comme De Funès nous l'a appris au cours de sa carrière. Je suis fier de dire que ma série BD est un beau succès de vente avec plus de deux milliers d'exemplaires vendus de façon indépendante, ce qui est très bon compte tenu de notre petit marché ici au Québec. Fier aussi de dire que j'en suis maintenant à deux générations de lecteurs. Les plus jeunes comme les plus vieux me demandent déjà un nouvel album. L'an dernier, j'ai été invité à signer le livre d'or de ma ville, Lévis, pour l'ensemble de mon œuvre jusqu'à présent et ce que j'ai pu apporter aux jeunes de ma région et de partout en province. Depuis quelques années, j'utilise la branche production de ma maison d'édition pour produire mes propres projets cinématographiques qui connaissent un bon succès sur le web. Courts-métrages, vidéoclips, covers et webséries.

 

- A l’heure actuelle, tu travailles majoritairement au Canada ou tu viens aussi en Europe ?

- J'ai un public européen qui me suit depuis le web, même si j'ai l'impression que mes projets fonctionnent mieux qu'ici parfois, enfin, on me démontre beaucoup d'intérêt dans les vieux-pays. Nul n'est prophète en son pays comme on dit. Mais j'aimerais bien y aller pour travailler si des projets me le permettent.

 

- Quelle est ton actualité ?

- Je bosse sur le nouvel et 6e tome des aventures de mes personnages Fonck et Ponck après une pause de bande dessinée de 5 ans, pour écrire deux romans (l'un sur l'amitié et l'autre autobiographique sur mon grand-père italien décédé en 2013) et tourner des projets cinématographiques. D'ailleurs, cet été je tournerai la 3e saison de ma web série western parodique « Quelque part dans l'ouest » qui avait connu lors des deux premières saisons en 2012-2013 un beau petit succès et surtout en Europe. Troisième saison qui devrait paraître à l'automne sur le web. C’est une web série aux allures de western spaghetti à la Sergio Leone. Les deux premières saisons sont disponibles sur Youtube ou encore la page Facebook de la série. Première saison : « Le con, la cruche et le puant ». Et la deuxième saison: « Un dollar pour un connard ». Certaines scènes sont de petits clins d'œil discret à Louis de Funès. Il vit un peu partout à travers mes projets en fait. Enfin, plusieurs contrats d'illustrations, d'animations, de tournages vidéo ou encore à titre de porte-parole. Disons que je commence à être connu dans ma région après toutes ces années de travail. Alors parfois on me demande d'être porte-parole, ou l'image d'événements qui ont surtout rapport à la jeunesse.

 

- Un petit mot pour les lecteurs de Autour de Louis de Funès ?

- Continuez de regarder l'héritage de Louis de Funès et transmettez-le aux générations futures, de cette façon il restera vivant longtemps. Car regarder du De Funès, ça fait du bien à l'âme, ça nous allège et nous fait rire dans ce monde trop triste.

 

Dessin réalisé par Luca Jalbert à l'occasion de l'entretien, un grand merci à lui !

 

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