Georges STAQUET

 

jhgflkjhAncien mineur de fond du Nord de la France, Georges Staquet est un acteur habitué aux seconds rôles que nous avons souvent aperçus. Outre un militaire dans le célébrissime "Paris brûle-t-il ?", Georges Staquet joua l’inspecteur du police dans "Rouge baiser" (Véra Belmont, 1985), mais aussi le père de Coluche dans "Le maître d'école" (Claude berri, 1981) ou encore le gardien de l’immeuble dans "I... comme Icare" (Henri Verneuil, 1979). En 2005, il interpréta le rôle d'un entraîneur dans "Mort à l'écran" d'Alexis Ferrebeuf aux côtés de Lambert Wilson. Il apparut également dans la série télévisée "Les Rois maudits". Enfin, en 1977, il a joué un contre-maître dans "La Zizanie" aux côtés de Louis de Funès, obligé de se ménager en raison de son infarctus. Il en a gardé cependant un très bon souvenir et nous l'a fait partager le 23 janvier 2007, date du 24ème anniversaire de la disparition du grand comédien. Personnage authentique, aimable et chaleureux, Georges Staquet nous a quittés le 3 janvier 2011 à l'âge de 78 ans.

 

 

Interview de Georges Staquet du 23 janvier 2007 par Franck et Jérôme

 

- Comment avez-vous connu Louis De Funès ?

- Je n'ai tourné qu'un film avec lui, c'était "La Zizanie". C'était un film curieux, avec notamment un auteur de nouvelles, Daniel Boulanger, qui venait travailler avec nous.

 

- Y avait-il des improvisations lors de vos scènes communes ?

- Il n'y avait pas d'improvisations mais c'était très bien. Nous n'allions pas au-delà de deux prises par scènes. Il y avait quand même une grande liberté, mais mon personnage n'était pas assez important pour pouvoir faire plus.

 

- Avez-vous apporté des modifications dans le scénario ou trouvé des gags ?

- J'ai proposé un gag : c'était de répéter ce que Louis De Funès me disait lors d'une réplique. Claude Zidi m'a dit "ok" ! Mais, dans l'ensemble, mon personnage n'était pas assez développé pour me le permettre !

 

- Comment était l'ambiance sur le plateau ?

- Elle était très bonne, j'avais de bons camarades sur le tournage qui a duré relativement longtemps, plus de deux mois... On a eu le temps d'apprécier la cantine (rires...!). Louis revenait de maladie, il n'était donc pas très en forme. Il faisait une scène et il allait se reposer.

 

Georges Staquet et Louis de Funès dans "La Zizanie", de Claude Zidi, (1978)

 

 

- Etiez-vous en rapport avec Louis en dehors du film ?

- Je n'avais pas de rapports avec Louis en dehors, c'était uniquement professionnel.

 

- Parlons de votre carrière, plutôt satisfait ?

- J'en garde un très bon souvenir, c'était bien ! J'ai souvent refusé des conneries, et donc j'ai parfois perdu beaucoup d'argent mais c'était un choix. Je ne regrette rien, je n'ai que d'excellents souvenirs !

 

- Normal lorsqu'on a cotôyé les Jean Gabin, Bourvil, Jean-Pierre Marielle, Philippe Noiret et bien d'autres...

- Ah oui, je suis très émerveillé, il y a de tels souvenirs...surtout avec Orson Welles, c'était vraiment bien on pouvait toujours parler avec lui. Il était très sympa surtout dans "Paris brûle t-il ?"

 

- Effectivement, une sacrée distribution dans ce film !

- Oh ! de la folie...

 

Dans "Mort à l'écran" d'Alexis Ferrebeuf (2005) aux côtés de Lambert Wilson.

 

- Est ce que tous ces grands noms vous ont aidé ? Vous en êtes vous inspiré ?

- Non pas du tout, en fait chacun faisait son boulot, chacun jouait son rôle.

 

- Actuellement tournez vous encore des films ?

- Non je ne fais plus rien du tout et je suis très heureux (rires) !

 

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