Le café des Deux Magots
à Saint Germain des Prés, Paris, 75
AAIA Le nom du café « Les Deux Magots » – c'est-à-dire, « deux figurines chinoises » – a pour origine l'enseigne d'un magasin de nouveautés qui occupait jadis le même emplacement, 6, place Saint-Germain-des-Prés. Vers 1885, le magasin de nouveautés laissa la place à un café liquoriste, à la même enseigne. Verlaine, Rimbaud et Mallarmé, entre autres, prirent alors l'habitude de s’y rencontrer. Le Café Les Deux Magots a toujours joué un rôle important dans la vie culturelle de Paris. En 1933, la création du Prix des Deux Magots marque sa vocation littéraire. Fréquenté par de nombreux artistes illustres parmi lesquels Elsa Triolet, André Gide, Jean Giraudoux, Picasso, Fernand Léger, Prévert, Hemingway, Sartre, Simone de Beauvoir, pour ne citer qu'eux, il accueillit les surréalistes sous l'égide d'André Breton, bien avant les existentialistes qui firent les belles nuits des caves du quartier. Aujourd'hui le monde des arts et de la littérature y côtoie aussi celui de la mode et de la politique, mais, à cause du prix très élevé des boissons et des plats, la clientèle est devenue essentiellement touristique (source : www.wikipedia.org).
AAIA Dans "Les Aventures de Rabbi Jacob" réalisé en 1973 par Gérard Oury, une scène fut tournée au café des Deux Magots. Il s'y déroule l'enlèvement par les membres d'une police d'État d'un dissident politique, Mohammed Larbi Slimane, que ces derniers veulent éliminer. Cette scène est inspirée de l'enlèvement de l'homme politique marocain Mehdi Ben Barka devant la brasserie Lipp en 1965, où l'un des protagonistes de l'affaire s'appelait « Benslimane ».
L'entrée du café
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L'arrivée de Slimane au café des Deux Magots. En 1973 et en mars 2008
Slimane entre dans le café. En 1973... et en 2008...
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La porte d'entrée de l'établissement en 1973 et en mars 2008.
La même vue dans le film en 1973 et récemment, en février 2010.
La même vue dans le film en 1973 et récemment, en février 2010.
A l'intérieur de l'établissement
A l'intérieur du café. En 1973 et en mars 2008...
La table à laquelle est assis Slimane. En 1973...
...et en août 2009, Jérôme et Marie se retrouvent à la même table !!!
L'accès aux toilettes et au téléphone
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L'escalier menant aux toilettes et au téléphone. Dans le film en 1973... et en mars 2008
La même vue dans le film en 1973 et en mars 2008
Le comptoir
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Le comptoir, dans le film en 1973... et en mars 2008
Les toilettes et le téléphone
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Franck et Jérôme remercient Marie et Benjamin pour les photos et leur bonne humeur.
Page créée en avril 2008, modifiée le 31 décembre 2011.